samedi 13 août 2016

Quand une artiste commente notre récital "Le temps d'une chanson".


Quand une artiste commente notre récital "Le temps d'une chanson".

"Sur ce jeté-pastel, j'y voyais rien, j'étais dans le noir. La scène, en revanche, je la voyais très bien. Et puis quand cela se passe, je ne sais jamais pourquoi, mais cela se passe : je sors le carnet de route dont je ne me sépare jamais, et ma "zebra-trousse", qui contient mon"matosse" à couleurs en format poche, la mini-boite plate d'une dizaine de bâtons de pastels, la mini-boite de petits carrés d'aqua, et les crayons en vrac.

C'est donc en mode braille, sans mes lunettes et avec une sangria géante dans la tête qu'il m'a fallu juguler l'intense émotion qui me montait au cœur et au crâne devant ces deux interprètes que je découvrais, nimbés d'un éclairage violet - ma couleur fétiche ! - et de vibrations tout aussi colorées qui me faisaient dresser le poil sur le derme.

Je dois préciser que généralement, je n'aime pas tellement les reprises. Ce qui m'intéresse plutôt, ce sont les créations, l'inconnu, les impulsions et les influences de vies en marche au présent vers le futur. 
A quoi bon reprendre, puisque ce que l'on reprend a déjà été fait et, disons-le sans détours, bien mieux qu'un suivant ! Oui, certaines reprises sont terribles et savent apporter un plus à l'original, sans l'assassiner, en hommage authentique et authentiquement créatif aussi, mais c'est si rare... Je citerai là en exemples les deux premiers qui me viennent : Noir désir pour Léo Ferré et Diane Canoby pour Claude Nougaro. 
La liste n'est pas longue et un set de reprises dans son global m'évoque surtout l'ambiance d'une soirée commerciale faite pour faire plaisir à un public qui veut danser sur des choses qu'il connait et qu'il aime déjà.
Or, ce soir-là, j'ai découvert Sens Acoustiques, un couple pas comme les autres qui, à travers ses "reprises", effectue un pur travail de transmission et sert le devoir de mémoire avec une fibre hors du commun. Un travail nécessaire et salutaire sous la forme d'un voyage en chansons qui vous emmène des années 1930 aux années 1960 dans un tourbillon de bonne humeur et de passion, par-delà les grandes voix devenues classiques de notre patrimoine Français. 
Un récital qui n'a pas choisi ses morceaux par hasard, qu'il s'agisse de la pétillance de vivre, de réviser son histoire ou de servir Résistance.
Les jeunes générations, nées après le temps de ces succès, risquent de passer à côté, comme toute loi générationnelle l'implique, mais fort heureusement, Regis Lascols et Emmanuelle Ehret Lascols pensent fort à elles. 
C'est sans doute pour cela que leurs yeux brillent autant, autant que les étoiles qu'ils chantent et jouent, comme antidote contre l'oubli, comme juste sauvegarde de beautés messagères..."
Un travail précieux, un spectacle à suivre...

Merci * * * Sandrine Rotil-Thiefenbach


jeudi 4 août 2016

Parfois la vie réserve de belles surprises !

Concert d'hier soir :

Tout d'abord il y eu la chaleur, 30°, ensuite, parmi les spectateurs, la célébrissime et non moins talentueuse romancière, poète, illustratrice et photographe Sandrine Rotil Tiefenbach, qui en plus d'avoir aimé notre récital, nous a offert un dessin.
Parfois la vie réserve de belles surprises 😊

http://sandrine-rotil-tiefenbach.over-blog.com/